Quelles sont les indications pour une psychothérapie?
Les indications pour une prise en charge psychothérapeutique sont nombreuses.
Troubles borderline, stress post-traumatique, addictions, troubles du comportement alimentaire, deuils difficiles, troubles dépressifs ou anxieux, troubles du comportement, pathologie du lien, sont autant de problématiques susceptibles de bénéficier d’une psychothérapie.
Quelle est la durée d’une psychothérapie?
La durée d’une psychothérapie est extrêmement variable. Il dépend bien-sûr de la problématique, mais quelques mois suffisent généralement à la plupart des patients. Les patients structurés sur un mode névrotique sont souvent susceptibles de constater une amélioration rapide en quelques séances, là où les troubles borderline peuvent nécessiter un suivi s’inscrivant sur un an ou deux, fonction de la gravité du trouble.
Cependant un travail plus circonscris (trauma, addiction, deuil difficile…) peut souvent se régler en quelques séances via un travail d’hypnothérapie.
Y-a-t-il des contre-indications à l’hypnose?
La seule contre-indication à l’hypnose plus ou moins communément admise, concerne les patients souffrant de troubles psychotiques, et plus particulièrement de schizophrénie ou de troubles dissociatifs importants. En effet, l’hypnose, favorisant la dissociation (conscient/inconscient, passé/présent, ici/ailleurs, corps/esprit etc…), risque de faire flamber les délires chez ceux qui y sont sujets, aussi nous sommes généralement très prudents avec ces patients. Certaines exceptions peuvent cependant être envisagées moyennant l’accord du psychiatre référent. Il m’est en effet arrivé de recevoir des patients schizophrènes, qui avaient déjà pratiqué des séances d’hypnose en amont, et en avaient tiré de grands bénéfices, par rapport à des symptômes spécifiques (anxiété sociale, agoraphobie etc…).
Tout le monde est-il hypnotisable?
Contrairement à certaines idées reçues, tout le monde peut expérimenter un état d’hypnose. Certains patients sont cependant susceptibles d’expérimenter cet état plus facilement que d’autres, la tendance excessive au contrôle, et la difficulté à créer des images mentales, ne facilitant pas le travail sous hypnose. En revanche une bonne capacité de lâcher-prise est souvent corrélée à une bonne « hypnotisabilité ».